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L’intelligence artificielle est l’un des ultimes progrès que l’informatique fera probablement, difficile de voir au-delà d’une telle chose. Mais avoir une machine dépassant le quotient intellectuel de son créateur, est-ce quelque chose d’inquiétant ou juste formidable telle est la question.

Concept.

Pour commencer, prenons notre petit Larousse et allons regarder à la lettre « i » pour y trouver ceci :

Intelligence : faculté de connaître, comprendre. L’ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance rationnelle. Acte ou capacité de comprendre.

Artificielle : Créé(e) par l’Homme.

Donc si on suit à la lettre ces définitions, l’intelligence artificielle est une création humaine capable de comprendre, interagir, agir, apprendre et penser.

On pourrait penser qu’on est en plein livre de science-fiction, mais non. Aujourd’hui ce n’est plus de la science-fiction, c’est du documentaire. Eh oui, on y est pour de vrai.

Histoire et progrès.

Le concept est né dans les années 50 par un certain Alan Turing, pour ceux qui ne le connaissent pas ils étaient le dieu de l’informatique avant l’informatique. C’est lui qui a cracké Enigma pendant la guerre de 39/45. Il était un génie britannique. Mais à une époque où les mentalités n’étaient pas encore toutes évoluées, il était un homosexuel dans un pays où cette préférence était illégale. Il s’est suicidé après plusieurs années de « traitement contre l’homosexualité ». Il est donc assez frustrant qu’il se soit éteint ainsi, il aurait pu nous offrir d’autres merveilles.

Il a créé le concept de machine intelligente ainsi que ce que l’on appelle le test de Turing. Soit la capacité d’interagir via une invite de commande et être capable de dire si l’interlocuteur est une machine ou un humain. En gros vous êtes sur Skype parlez-vous à votre pote ou à Wall-E.

Cette idée n’a, pour l’instant, jamais été réalisé.

Pour en revenir au titre de cet article. L’idée lancée par Turing n’a fait qu’évolué au fur et à mesure des décennies, pour des tâches, des calculs etc.

(Je ne fais pas l’historique détaillé volontairement, mon but est de faire un article informatif, pas un livre).

Une évolution récente.

C’est bien ces dernières années que le phénomène a pris de l’ampleur. Pour plusieurs raisons, la première, la plus évidente, les moyens technologiques. On arrive en effet aujourd’hui à avoir des machines extrêmement puissantes qui permettent de calculer des quantités de données en un temps record, ce qui était complètement impossible il y a un demi-siècle. Ensuite le besoin, les grosses têtes de l’internet et de l’informatique sont fascinées par cette idée et donc ont pour projet de le développer à fond et donc d’investir dedans.

Exemples de la vie courantes.

Où, aujourd’hui, voyons-nous l’intelligence artificielle à l’œuvre ?

Ce n’est pas un phénomène réservé à la recherche mais c’est quelque chose de courant. Les jeux vidéo par exemple, on se retrouve dans presque tous les jeux en face d’une intelligence artificielle. Bien sûr ce n’est pas une intelligence capable de régner sur le monde MAIS.

Oui MAIS, le programme étudie les probabilités d’actions futur et réagit de sorte qu’il puisse faire l’action qui le fera gagner. Tout comme l’être humain derrière sa machine, on appelle ça : penser.

D’autres cas sont régulier avec les robots. On pensera à la fabrication de voiture, d’électronique de pointe, etc.

Ce sont des formes d’intelligence artificielles, ces machines sont certes programmées pour des action précise mais tout de même, elles ont la capacité d’agir sur le matériel avec une précision et une rapidité dépassant de loin celle d’un humain.

Vous me direz, jusque-là, ça casse pas des briques. Pas vraiment de quoi avoir peur.

Où en sommes-nous ?

Et c’est là que c’est énorme.

L’un des plus gros défis des pros de l’intelligence artificielle était de réussir à battre, dans un jeu de logique, des champions du monde. Et c’est arrivé au jeu de Go. Le champion du monde Sud-Coréen a été battu 3 fois et a dit à la fin « il a gagné sans possibilité de contesté ». De même le jeu télévisé « Jeopardy » où une machine a battu les candidats.

On a aujourd’hui « Big I » robot exceptionnel capable de répondre à vos besoins domestiques et pour pas très cher, seulement 650 euros.

Toutes les grandes multinationales s’y sont mis. Google, Facebook, Microsoft, IBM. Ils développent tous leur concept d’intelligence artificielle.

Vous me direz jusque-là j’ai fait presque toutes les parties de la définition du Larousse sur l’intelligence mais il en manque une, et non des moindres, la capacité d’apprendre.

C’est aujourd’hui possible, en effet les robots peuvent apprendre automatiquement. Il y a eu plusieurs précédents. J’en trouve un assez « drôle ». Il y a quelques semaines Microsoft avait lancé Tay.

Tay était un robot capable d’apprendre de par les conversations qu’il pouvait avoir avec l’Homme. Il a été lancé en Mars sur Twitter mais des petits hackers malins l’ont inondé d’informations Nazi, extrémiste à tel point qu’en même pas 24 heures le pauvre Tay était devenu un chancelier du 4ème Reich en puissance. Ce qui nous amènera à la partie suivante sur les craintes de la robotique et de l’intelligence artificielle mais j’aimerais vous citer d’autres petits exemple géniaux avant.

Un exemple français et fantastique se nomme Nao. Elaboré à partir de 2006 ce petit robot humanoïde a fait et fait beaucoup parler de lui.

Son évolution au fil des ans fait qu’aujourd’hui il est une référence dans les instituts de recherches.

Il est capable de marcher, voir, écouter, parler. Il apprend des comportements de son interlocuteur. Ce qui en fait un outil exceptionnel de communication envers les gens ayant des difficultés à ce niveau. On parlera des autistes et des personnes atteintes d’Alzheimer. Si vous regarder la télé, il a récemment été utilisé dans une émission de Thierry Ardisson où il posait les questions aux invités.

Des exemples actuels et à venir sont vastes. Mais retenons ceci, ils peuvent interagir, apprendre et réfléchir. Et ils peuvent être fort, très fort. On pensera à ce tableau de Rembrandt reproduit à la perfection par un robot.

Tout ceci pour nous amener à la dernière partie de cet article :

Les craintes et les doutes.

En effet, est-il prudent de développer des êtres capables de devenir sensible mais avec une capacité d’analyse et de réflexion supérieur à l’Homme ?

Si on continue dans cette voie de les rendre exceptionnels. Si on continue dans cette voie de vouloir les utiliser domestiquement. S’ils sont si intelligents que ça, ils vont forcément voir que l’espèce humaine n’est pas un cadeau mais une destruction permanente.

A partir de là, vous savez des machines intelligentes capable de concevoir elles-mêmes d’autres machines. Ces mêmes machines sont capables de réaliser la vérité d’une manière rationnelle. Il peut être inquiétant de se demander ce qu’il va se passer quand elles vont faire une analyse, toujours rationnelle, de ceux qui les ont créés.

C’est pourquoi des grands messieurs comme Stephen Hawking, Bill Gates pour ne citer qu’eux ont fait part de leurs inquiétudes à développer ces concepts d’intelligence artificielle que l’on veut rendre de plus en plus parfaite.

Il y a également eu plusieurs conférences de spécialiste, je citerai la conférence de l’AAAI en 2009 où il fut mis au gout du jour la méfiance vers le développement du développement artificielle. Malgré l’existence des trois lois d’Asimov. Elles seraient jugées insuffisantes et non sécurisantes.

Il y a encore beaucoup de penseurs prônant l’arrêt des recherches dans ce domaine afin de ne pas aller trop loin. Comme ce fut le cas pour le clonage. On sait, plus ou moins que les chercheurs ont mis le frein à main pour ne pas aller trop loin dans ce domaine.

Conclusion et avis perso.

Il est difficile de faire le tour de la question, tant la question est vaste et passionnante. Mais on peut retenir le fait qu’aujourd’hui des prototypes et même des machines fabriquées en série ont atteint le niveau de connaissance que l’on voyait dans les films il y a 20 ans.

Je pense que l’on devrait limiter le développement de ces machines. Quand on entend des développeurs dire que leur robot devrait être testé en tant que président des États-Unis pour voir les décisions qu’il prendrait (le Robot IBM qui a gagné le jeu « Jeopardy »). Il y a tout de même des questions à se poser.

Je n’ai pas peur du fait que les robots nous jugent dangereux et se rebellent ou quelque chose dans ce genre-là. Mais il y a quelque chose qu’on ne pourra probablement jamais développer pour une machine (après tout es possible mais c’est dur à croire). En effet on parle de rationnel, oui les machines peuvent réfléchir de manière rationnelle à tel point qu’elles pourront ou peut-être même peuvent penser et agir de manière plus rationnel qu’un homme.

Mais qu’en est-il de l’irrationnel ?

Et oui parfois, l’irrationnel est la solution. C’est un très large débat dans lequel je ne veux pas rentrer mais je vous citerai un passage de film pour illustrer mon propos.

Dans I robot avec Will Smith. Le personnage principal a eu un accident de voiture qui l’a traumatisé. Percuté par un camion, deux véhicules dont le sien se retrouvent dans la rivière. Persuadé de sa mort, l’autre véhicule a à son bord une fillette de 12 ans. Un robot passe dans le coin et le sauve lui au lieu de la fillette.

Il avait 45% de chance de survivre et la fillette 12%. C’est pourquoi le robot l’a sauvé lui.

Vous me direz que c’est du pouet pouet à l’américaine. Mais pensons-y une seconde, il n’est absolument pas rationnel de tenter de sauver une vie qui a moins de chance de s’en sortir qu’une autre sous prétexte que l’âge soit différent. Mais pourtant est-ce juste qu’une enfant soit sacrifiée pour un homme adulte ? Ce n’est pas mon opinion.

Mais la phrase de fin sera celle-ci :

Les découvertes et progrès en la matière sont exceptionnels et pourraient nous permettre de prendre de meilleures décisions quant à la manière de gérer notre société, peut-être faire des découvertes extraordinaires sur nos origines grâce à leur puissance de calcul et d’analyse mais à la condition sine qua non de garder le contrôle.