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9 milliards, c’est le nombre que nous serons dans moins d’un demi-siècle. Ça fait 9 milliards de bouche à nourrir. Il parait évident que les champs ne seront pas capables de contenir suffisamment de ressources alimentaires pour ces bouches. Tout en sachant que, vue la quantité de monde, il faudra nécessairement diminuer le nombre de champ.

Qu’est-ce que l’informatique ou la technologie ont à voir là-dedans me direz-vous ?

Eh bien si on part du principe que les OGM ne sont pas la solution, sont même, selon moi et je ne veux pas faire débat, dangereux. Pour juste justifier cette phrase je dirais qu’il est dangereux de jouer avec un outil que l’on ne maitrise pas. Or un génome, bien qu’on avance de manière considérable dans sa connaissance, on est loin d’être capable de mesurer les conséquences de ses modifications. Entre greffer 2 espèces de blés et aller trifouiller dans ses acides nucléiques, il y a selon moi un cap.

Bref, la technologie donc, vous voyez peut-être de plus en plus des actualités sur les impressions 3D, la synthétisation matérielle. Et c’est effectivement une voie d’avenir pour la production industrielle.

Si on mixe tout ça, c’est-à-dire que l’on utilise les constituants chimique (et non génétique) d’un élément alimentaire, protéines, glucides, etc. Et qu’on soit capable de synthétiser ça, d’imprimer ça, on va tout droit dans Star Trek.

Une fois de plus Science-Fiction ? Pas totalement, il y a eu récemment un chercheur qui a fait un hamburger synthétique parfaitement comestible, il lui a fallu 250 000 dollars et 3 mois. Certes vue comme ça, ce n’est pas très intéressant. Mais comme toute solution technologique, c’est un début. Il y a 20 ans, un téléphone avec une caméra haute définition à l’intérieure, ce n’était même pas dans les films de Science-Fiction, aujourd’hui c’est presque impensable de ne pas en avoir.

Alors pourquoi pas la même chose avec de la nourriture ?

Les études à ce sujet ont commencé vers les années 2010, où on a commencé à étudier très sérieusement d’autres mode d’alimentation.

Un burger pas imprimer en 3D

Revenons sur ce steak cher et long, pour qu’il n’y ai pas de confusion, il n’a pas été imprimé en 3D, il a été créé à partir de cellule souche bovine.

Les expériences sur les cellules souches n’ont rien d’informatique, mais alors pourquoi je vous parle d’impression 3D et de nourriture.

Parce que c’est l’idée, on arrive aujourd’hui à imprimer en 3D presque tout type de matière « morte », les dernières créations sont des maisons entières, on parle aussi de voitures, même d’avion. Pourquoi pas un steak ou un poulet ? et cela sans tuer, atout non négligeable, mais également sans polluer.

Pas d’écologie extrême

Il faut qu’on se comprenne bien, il ne s’agit pas là de faire l’apologie du véganisme ou de la protection animale, rien de tout ça, c’est purement logique. Je reviens au début de cet article, on ne peut pas avoir des milliards de bovin sur la planète, on ne peut pas non plus convaincre le monde entier de devenir végan, et même si on y arrivait, on ne peut pas contenir suffisamment de champ de soja pour 9 milliards d’individus.

Les progrès de l’impression, et les problèmes.

Alors oui on peut imprimer, et on va imprimer, des choses exceptionnelles, oui ça supprimera probablement des types d’emplois mais il parait évident que ça va en créer d’autres. Ça sauvera des vies parce qu’on pourra imprimer des organes etc. Même si pour ce dernier point, un débat déontologique est installé, mais nous verrons ça une autre fois (peut-être).

Cet article, ça fait plusieurs mois que j’essaie de l’écrire sans m’éparpiller dans plein de domaines différents, je m’efforce de rester sur l’aspect alimentaire mais ce n’est pas facile.

Donc on imprime en 3D plein de matériaux, mais quel est le problème à imprimer de l’eau, de la viande, etc.

Il est biologique, aujourd’hui on imprime des aliments en 3D, on les teste même dans des restaurant (Barilla a vendu des pâtes imprimées en Hollande) mais on le fait à partir de poudre alimentaire. Donc on n’économise rien si ce n’est du temps de fabrication.

L’idée de synthétisé au niveau moléculaire des protéines imitant un steak n’est pas encore possible, du fait des afflux sanguin et de l’apport nutritif qu’ils peuvent apporter au muscle et également au gras.

Mais soyons optimiste, avec tout ce que je viens de vous dire depuis le début de cet article, ne croyez-vous pas que d’ici 15/20 ans, peut-être moins, on pourra appuyer sur un bouton pour avoir un steak frites sans avoir arracher une seule pomme de terre ou abattu une seule vache ?

Ma seule interrogation est, si on ne tue pas d’animal, on n’est pas carnivore, cependant ce sera de la viande quand même, mais artificielle, donc si c’est pas carnivore ou végétore, ça sera quoi ? A méditer.