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Les objets connectés sont la grande mode de notre époque, aujourd’hui ordinateurs, téléphones et tablettes, demain montres, lunettes, etc. D’où vient cette mode de la connexion partout, et vers ou va-t-elle ? Est-ce un progrès réel ou est-ce un progrès que l’on veut nous faire voir comme tel.

Objets connectés : les origines.

La création de connexion entre les objets a été initié au grand public par Apple, le rêve de Bill Gates était un ordinateur dans chaque foyer. Steve Jobs allait plus loin, chaque objet, connecté ensemble pour une présence permanente sur le réseau, l’information et la communication.

C’est ainsi qu’est né l’IPhone, le premier Smartphone. Smartphone en anglais signifie téléphone intelligent. Pour faire plus simple, ce n’est pas un téléphone qui peut faire plein de chose, non, c’est un ordinateur qui peut téléphoner.

Deuxième grande révolution, la tablette, encore une fois initiée par Apple via l’IPad, cet écran 3 fois plus grand qu’un IPhone mais plus petit qu’un ordinateur, dépourvu de clavier, est un ordinateur à écran tactile comme son copain l’IPhone, il est juste plus grand et plus puissant et ne peut pas (à l’origine) téléphoner.

Quel but dans ces créations ? Quel intérêt autre que celui d’une prouesse technologique. Je vais être clair, à la sortie de l’iPhone, le côté musique, vidéo et caméra était la mise en avant d’un IPhone. C’était un lecteur MP3 ou un IPod mais avec un téléphone en plus. Mais la tablette ? Quel intérêt d’avoir une tablette ? Pour faire quoi ? un album photo numérique ? ça existait déjà et pas à 700 euros.

Comme je viens de le dire, je vais être clair, à sa sortie, une tablette ne servait absolument à rien. Personne n’en avait besoin, c’était une machine inutile. Aujourd’hui encore, à part faire jolie, l’utilisation domestique d’une tablette me laisse perspicace (même si j’en ai une mais je vais y venir après).

Apple est selon moi, la meilleur méthode marketing de la planète (coût de fabrication d’un IPhone : 30 euros, prix de vente : 600 euros, des millions d’exemplaire vendu chaque jour : tout est dit). Ils ont créé un objet qui ne servait à rien, ils ont ensuite créé le besoin de cet objet et ensuite ils lui ont trouvé des utilités. C’est extraordinaire, il n’y a pas d’autre mot.

Objet connecté : à l’heure actuel.

Apple fut le précurseur mais Google n’était pas loin derrière (seul Microsoft n’a pas vu le train passer et a mis 10 ans pour remonter) et Google était déjà presque au point pour les technologie Apple à leur sortie mais Google était préparé pour sa propre technologie aussi, Android.

C’est ainsi que vous pouviez consulter vos mails en temps réel où que vous soyez, dans la rue via le téléphone, dans le train via la tablette. On a ensuite pensé à des applications plus poussées tel que le contrôle d’autres appareils électroniques, les streamers… On a aussi pensé à des applications capables de suivre la localisation, GPS ou outils pour faire du jogging et contrôler le nombre de kilomètres parcouru.

On a donc fini par créer un besoin, de plus en plus essentiel. Des outils pour utiliser la tablette ou le téléphone sur d’autres objets tel la voiture, la chaine Hifi, etc.

Et mine de rien, quand on regarde, ça a été extrêmement rapide, moins d’une décennie et la majorité des gens de monde occidental qui ont entre 7 et 47 ans, check leur téléphone ou leur tablette pour voir leur Facebook ou leur mail, au moins 5 fois par jour. Quand ils ne deviennent pas complètement accros.

Objets connectés : les avantages indiscutables.

Le cercle du besoin de vitesse a été engendré par ces créations, c’est pourquoi aujourd’hui tout ou presque passe par mail, et c’est aussi pour ça qu’il est difficile de travailler ou de communiquer sans les applications mobiles adéquates.

Mais il n’y a pas que le côté professionnel, il y a aussi le côté personnel, on le voit tous les jours, quand il se passe quelque chose, on filme, on envoie sur YouTube et c’est instantanément à la vue de millions, voir milliards d’utilisateur. LE partage de l’information est exceptionnel.

Un autre avantage que beaucoup utilise, l’application Skype. En effet presque tous les lieux publics occidentaux proposent une connexion internet wifi donc possibilité de se connecter à Skype. Donc si votre fils, femme, frère ou je ne sais qui, va faire un tour à 200km, vous pouvez l’appeler sur Skype et l’avoir en vidéo et lui parler, lui montrer où vous êtes, ce que vous faites, etc. Et c’est gratuit !

Un dernier avantage, qui peut être valable dans le professionnel comme dans le personnel, l’éducatif et le Ludo éducatif. Déjà les jeux, une manière d’avoir le bon vieux solitaire de Windows mais dans sa poche et autre qu’un solitaire un jeu de voiture, on tourne le téléphone pour tourner le volant… c’est quand même relativement distrayant dirons-nous. Et d’un point de vue éducatif, les applications jeux intelligents sont une mine d’or pour les enfants, idem pour les livres, suivre des cours, etc.

Bien entendu tous ces besoins fabuleux créer n’ont d’égaux pour leur réussite que leur crainte.

Objets connectés : l’abus, la folie, les inconvénients.

lunette google projet

Evidemment de tels instruments peuvent rendre fou, on le voit dans notre société actuelle, levez les yeux dans le métro à Paris, peu de visage regarderont autre chose qu’un écran que ça soit pour des messages, des recherches ou pour jouer. On en oublie que la chose à laquelle nous sommes connectés en premier, c’est la réalité.

Un autre inconvénient est la bêtise. Un exemple parmi tant d’autre, une personne lambda assiste un à un accident de voiture, ou un incendie, que fait cette personne en premier ? Elle filme… les survivants, on verra après. On l’a vue durant les épisodes terribles des attentats, le nombre considérable de personne filmant ces évènements tragiques. L’intérêt ? Partager, montrer au monde l’horreur ? Possible, je le conçois, mais dans mon éducation, quand on voit des gens en train de crever par terre, on va les aider et on appelle les secours, quand on voit deux personnes se battre, on appel la police, quand on assiste à un incendie, on appelle les pompiers… on filme éventuellement après… et encore. Sans oublier qu’une certaine partie des gens qui ont filmé ce genre d’évènement, n’ont pour seul but que de revendre les images.

Je ne vais même pas aborder le piratage de la vie privé, on pirate un téléphone on a le numéro de carte bleu… et des exemples il y en a à la pelle.

Un dernier exemple que l’on voit tous et qui me fait rire. Vous allez à un concert, un grand concert ça vous a couter 100 euros, et vous voyez les autres autour de vous qui ont aussi payer 100 euros. En fait ils n’ont pas payer pour voir le concert, mais pour le filmer et montrer qu’ils y étaient.

Je trouve normal de prendre une photo ou une vidéo mais de là à enregistrer les ¾ de l’évènement… faut pas pousser.

Et pour finir ce paragraphe, la mode des selfies qu’on envoie sur les réseaux sociaux. Quand on est devant quelque chose de beau et d’unique, faire un selfie parait génial, mais au point de voir des jeunes en faire même dans un supermarché quand ils achètent du soda… c’est inquiétant pour le futur (juste selon moi).

Objets connectés : l’avenir.

On peut déjà en profiter, les montres connecté IWatch, encore un concept lancé par Apple, est une montre reliée à votre IPhone qui vous permet d’accéder à des fonctionnalités du téléphone, met via un bracelet, une montre qui fait ordinateur.

Si quelqu’un lit cet article et en a une, il sera aimable de laisser un commentaire pour m’expliquer l’intérêt, je n’arrive pas à comprendre. Demain ça sera les lunettes directement connectées sur internet, puis les lentilles et puis ?

Conclusion.

Avec tous ce que j’ai dit, on pourrait croire que je suis contre le « progrès », mais est-ce un progrès, on peut se poser la question. Mais je ne suis pas anti objets connecté, je les utilise moi-même tous les jours, la rédaction de cet article par exemple au moment où j’écris ces lignes, je vais envoyer l’article sur mon cloud (je ferais un article sur ces choses-là, mais plus tard) pour le mettre en ligne depuis un autre endroit et je vais le rendre disponible sur mon téléphone et ma tablette pour le relire. Ce sont donc effectivement des outils exceptionnels qui offrent des possibilités immenses.

Toujours à titre personnel, je contrôle ma chaine hifi avec mon téléphone, je peux parler depuis ma campagne à des amis qui sont à l’autres bout du monde alors que je suis dans un champ normand. Mais, comme d’autre, ma tablette, au départ acheter pour pouvoir lire mes livres et regarder mes films dans le lits (et oui), et bien cette tablette a pour utilisation principal le jeu à l’heure actuel (cooking fever pour ceux que ça intéresse) et c’est là qu’on voit que le besoin a été créée et que l’on se fait manipuler par ce besoin non réel. Le mot de la fin, enfin. Ces objets connectés et leur évolution rapide comme l’éclair sont, comme toute invention, bénéfique à notre société mais à la condition de savoir les maitriser. C’est l’homme qui contrôle son téléphone, pas le téléphone qui contrôle l’homme.

A bon entendeur.